Jouer avec les mots
Écrire est un de mes plaisirs. Quand j’écris des mails, des Notes de Dharma ou des Réflexions sur ma perception de la vie, je n’écris pas pour défendre une vérité, établir une doctrine ou créer une nouvelle religion. C’est plutôt un jeu : jouer avec les mots, comme je joue avec les couleurs quand je peins. C’est pourquoi il ne faut pas prendre ce que j’écris trop au sérieux, et encore moins personnellement : c’est simplement une manière d’échanger. Les échanges sont une de mes sources d’inspiration privilégiée, et je n’y vois pas de malentendus. Je n’écris pas pour susciter des débats philosophiques ou des argumentations intellectuelles, il n’y a donc pas lieu de corriger ma copie en rouge, ni d’en réfuter chaque phrase. Je n’essaie pas de prouver ou de convaincre. Certaines personnes seront inspirées par ce que j’écris, d’autres non. Celles qui sont complètement focalisées sur l’enseignement d’un maître, ou sur leurs propres croyances, trouvent difficilement de l’inspiration ailleurs : c’est normal. Si c’est leur voie, c’est très bien comme ça : elles peuvent oublier ce que j’ai écrit.
17 janvier 2017, Chiang Mai